Vu le poids du sac sur le dos, il est des ballades qui paraissent longues. Une petite mise à jour de mon matériel de dessin s'impose donc pour alléger au maximum l'équipement. Il faut dire que, de découverte en réassortiment, de choix raisonné en achat compulsif, le matériel s'enrichit régulièrement au point de devenir un vrai fardeau. L'achat d'un semi-remorque étant exclu, il ne reste plus qu'à TRIER ! C'est là que les choses se gâtent...
Première étape : éliminer les outils ne servant plus. Relativement facile. La technique évoluant, le dessin adopte ou abandonne selon les périodes
tel ou tel médium. Aquarelles, crayons à papier ou autres ressortiront plus tard du
placard en fonction des besoins.
Après ce premier tri, il reste souvent encore beaucoup trop de choses. C'est le moment de bien discerner le nécessaire de l'utile ! En ce moment, je veux travailler sur deux axes : la spontanéité du geste pour rendre mes dessins plus vivants et la notion de plans/profondeur d'image.
Je décide donc de garder des scripteurs noirs permettant des traits riches et variés (feutre fin, plumes diverses, feutre-pinceau, etc. ...) et un petit assortiment de feutres ultra-fins de Stabilo qui permettent aussi bien de dessiner ou de poser de la couleur. Voilà pour la part raisonnable de la sélection.
C'est à ce moment que je suis assaillie de doutes : oui mais... oserai-je tracer directement à l'encre ? Et si je gardais tout-de-même un crayon graphite et un bout de mie-de-pain ? Et puis, je peux bien rajouter le PITT gris, si utile à poser les ombres et les reliefs.... Que faire de la boîte d'aquarelle ? La garder pour d'autres travaux car il fait trop chaud en ce moment, l'eau sèche trop vite pour peindre à l'extérieur.
Bref, après plusieurs (dizaines de) minutes d'atermoiements, voici le résultat (provisoire, c'est bien sûr !) de mes réflexions.
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